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D’où vient ton rêve pour l’aviation ?
J’ai eu le privilège de parcourir le monde avec mes parents dès mon enfance. La vue de la Terre à vol d’oiseau m’a tout de suite saisie. J’aime les grands espaces et le travail irrégulier, et bien sûr, j’adore échapper à l’hiver en Suisse. De plus, le métier de pilote est divertissant et varié, car on a toujours la possibilité de voler vers d’autres destinations à différentes saisons, tout en ayant le temps d’explorer les environs sur place. Même après onze ans, je trouve toujours très impressionnant de faire décoller et atterrir un avion de 275 tonnes. D’autant plus que la valeur à neuf d’un avion long-courrier est d’environ 250 millions de dollars. Ce qui me plaît particulièrement chez SWISS, c’est l’esprit qui règne entre les collaborateurs. Nous tirons tous à la même corde, et dans la même direction. (rires) De plus, je me sens en sécurité et à ma place. Travailler pour SWISS me donne un sentiment de famille et d’appartenance.
Combien de temps restes-tu sur place dans une destination ?
Selon la destination sur le long-courrier, la durée du séjour est comprise entre 24 et 72 heures. Sur les vols plus courts, comme par exemple Dubaï ou New York, la durée du séjour est de 24 heures, soit une nuit. En principe, le séjour sur place sert à se reposer. Mais bien entendu, il y a toujours des occasions de s’immerger brièvement dans la culture du pays, par exemple en mangeant. Sur les vols plus longs, nous restons en général 48 heures, soit deux jours et deux nuits.
Cela semble passionnant, mais la planification des déplacements doit être un défi.
Nous recevons notre plan de déplacements au milieu du mois précédent. Par exemple, notre planning d’octobre est publié le 15 septembre. Après avoir reçu mon planning, j’organise généralement mes journées libres avec ma famille et mes amis et je fais des excursions en montagne. J’habite en ville de Zurich et quand il fait beau, je vais au travail à vélo. Je peux ainsi combiner l’activité physique avec le travail. Pendant mon séjour dans une destination, j’ai toujours mes chaussures de course avec moi, je fais de la randonnée ou du trail running. Le jogging est pour moi personnellement la plus belle façon d’explorer une ville. Ou je loue un vélo ou je vais dans une salle d’escalade pour me défouler. Parfois, j’emmène aussi des amis ou des membres de ma famille sur une rotation pour entretenir ma vie sociale.
Voler à temps partiel ou avec une famille, cela fonctionne-t-il aussi ?
Oui, cela fonctionne aussi : il existe même aujourd’hui différents modèles de travail à temps partiel. Soit tu prends des jours de congé supplémentaires pendant le mois, après un vol, soit tu peux poser des blocs de jours de congé trimestriels pendant l’année. Personnellement, je travaille à 85 % selon le modèle trimestriel et j’ai donc 13 semaines de vacances au total. Pour ceux qui étudient encore, il est possible de prendre un ou plusieurs jours fixes de congé par semaine. En tant que pilote, tu dois être très flexible. Tu travailles les jours fériés, le week-end, la nuit ou en même temps qu’une fête de famille. Ceux qui ont une famille avec des enfants peuvent, en tant que pilote de vols court-courriers, demander à avoir un jour de congé fixe par semaine, sauf les week-ends.
Et puis il y a le jetlag, y a-t-il une astuce pour y échapper ?
Comme nous ne sommes que 24 à 72 heures sur place, je reste généralement dans le fuseau horaire suisse. Par contre, je trouve les vols de nuit plus exigeants. Pour nous, en tant que pilotes, cela signifie que nous ne pouvons faire qu’une courte sieste ou nous reposer dans la couchette pendant 2 ou 3 heures si nous sommes à trois sur des vols plus longs. Mais en principe, cela aide énormément à rester dans le rythme suisse.
Quelle est l’importance de la formation sur simulateur pour les pilotes et comment l’assurance qualité est-elle mise en pratique ?
Chaque année, on nous planifie deux fois deux jours d’entraînement sur simulateur. Différents scénarios, comme une panne de moteur, de la fumée dans le cockpit ou des problèmes hydrauliques, sont alors entraînés. Il s’agit d’être prêt, en tant que pilote, à faire face à de telles situations. Bien entendu, ces journées servent également à garantir la qualité de notre travail en tant que pilotes et à nous entraîner afin de nous améliorer constamment. Ces exercices sur simulateur sont évalués. Tous les deux ans, un capitaine d’entraînement nous observe en tant que pilotes pendant une rotation, c’est-à-dire un vol aller-retour, sur le parcours et évalue notre travail.
Si tu pouvais choisir, quelle destination SWISS devrait-elle desservir à l’avenir ?
Une destination de vacances avec un peu d’ambiance de plage. Ces destinations sont toutefois couvertes par notre société affiliée Edelweiss. Je me réjouirais d’aller à Rio de Janeiro. Un cadre magnifique, une ville vibrante avec une superbe plage. Et bien sûr, je souhaiterais retrouver Dar Es Salaam en Tanzanie. Jusqu’à la pandémie du Covid, cette destination était desservie par SWISS.
Y a-t-il des moments forts particuliers dans ta vie de pilote ?
Mon tout premier vol chez SWISS avec de vrais passagers, en tant que copilote de 23 ans, de Zurich à Paris. Ce vol m’a laissé un souvenir impérissable. Et bien sûr, j’ai déjà piloté quelques célébrités. Des hommes politiques suisses aux stars internationales du cinéma en passant par des footballeurs célèbres, il y en a eu de toutes sortes. Mais les belles approches d’atterrissage ou le survol de sites géographiques intéressants, comme la mer Caspienne ou le désert de Gobi, font également partie de mes expériences les plus impressionnantes.
Soyons honnêtes : à quel point est-il grave de ne pas mettre son téléphone portable en mode avion pendant un vol ?
(rires) Les câbles et les systèmes actuels de nos avions modernes sont protégés contre les ondes des téléphones portables. Cependant, nos manuels continuent de stipuler que les appareils doivent être mis en mode avion.