Temples bouddhistes et hindous, randonnées volcaniques poussiéreuses et détente à la plage — pendant deux semaines, Fabienne Suter, directrice d’une succursale Kuoni, et sa collègue ont vécu un programme chargé en Indonésie. En plus d’épisodes aventureux avec masque respiratoire dans le cratère du complexe volcanique d’Ijen, elles tombent sous le charme du cœur culturel d’Ubud et du chic « hippie » de Seminyak.
Fabienne Suter recommande à tous ceux qui s’intéressent à Java, la deuxième plus grande des quatre îles de la Sonde, de partir de Yogyakarta. Comme la ville se trouve approximativement au milieu de l’île, il est facile pour les deux voyageuses d’atteindre la prochaine destination prévue au programme. De là, le voyage continue en train jusqu’à Surabaya, en 4x4 jusqu’au volcan Bromo, puis avec un chauffeur privé jusqu’au pied du complexe volcanique Ijen. De là, un ferry les emmène à Bali.
Mais il s’agit d’abord arriver à Yogyakarta, dans l’agitation bruyante de tuk-tuks, d’enfants jouant et de vendeurs affairés. Après une courte escale avec visite de la ville progressive de Singapour, la foule aux portes de l’aéroport provincial est quelque peu inattendue pour les deux globetrotteuses. Elles passent deux nuits à Yogyakarta. Le programme est défini : un tour de ville le premier jour, où elles découvrent le visage moderne de la ville le long de la rue commerçante « Jalan Malioboro », et la visite de deux temples le deuxième jour. Par conséquent, elles se mettent en route tôt le matin à Yogyakarta. Leur but : admirer le lever du soleil sur les stupas millénaires du temple bouddhiste Borobudur. L’après-midi, la visite du temple hindou Prambanan est à l’ordre du jour — les temples sont proches l’un de l’autre et on peut facilement combiner leurs visites, dit Fabienne Suter. La flèche la plus haute du complexe de Prambanan mesure près de 50 mètres de haut et les temples individuels ainsi que les sanctuaires principaux sont ornés de sculptures élaborées. Pour les touristes locaux, cependant, ce ne sont pas tant les sanctuaires et les sculptures qui sont les motifs principaux de leurs photos souvenirs, mais plutôt les deux femmes blondes qui errent, intéressées, dans le complexe.
Après cette brève escale à Yogyakarta, les deux voyageuses se dirigent vers leurs points forts personnels : les deux plus célèbres complexes volcaniques de Java, Bromo et Ijen, tous deux situés à l’est de l’île. Un train étonnamment moderne et deux billets de première classe les emmènent d’abord à Surabaya, où elles sont prises en charge à la gare par un chauffeur et amenées directement dans les environs du Mont Bromo. Comme beaucoup d’autres visiteurs du Mont Bromo, les deux voyageuses observent, depuis une plate-forme panoramique, le lever du soleil qui plonge le petit Bromo et le Semeru, un peu plus grand et fumant, dans une magnifique lumière orange. Par la suite, une courte randonnée à travers le paysage cendré les amène au bord du cratère du volcan. « Regarder dans la gorge fumante d’un volcan actif est une expérience mystique et étrange qui a provoqué un sentiment d’oppression », dit Fabienne. À la vue de l’intérieur bouillonnant de la terre sous leurs pieds, même les offrandes de fleurs que de nombreux visiteurs jettent loin dans le cratère, ne rassurent pas vraiment. Ils espèrent, par ce geste, apaiser les dieux volcaniques.
Cela devient encore plus aventureux au complexe volcanique Ijen. Cette fois-ci, la randonnée, avec ses 18 kilomètres sur des sentiers sinueux et caillouteux, ne convient pas aux non-athlètes ou ceux qui ont les nerfs fragiles. Encore une fois, le départ se fait tôt le matin, dans l’obscurité —- équipées de lampes de poche et de masques respiratoires, les deux aventurières se fraient un chemin, derrière le guide, sur des pistes non sécurisées. Ce n’est qu’à la lumière du jour que Fabienne peut voir ce qui l’entoure, et c’est spectaculaire : le lac de cratère trouble, bleu turquoise et fumant du cratère Kawah Ijen se montre son plus beau côté ; la terre se colore en jaune en de nombreux endroits, tandis que de partout, la fumée surgit dans l’air à travers de fines fissures dans la surface terrestre. En même temps, cette beauté est l’une des choses les plus inhospitalières sur terre : le lac, dont le PH est inférieur à 0,3, est appelé par certains « le plus grand baril d’acide au monde » — l’eau y dévore presque tout ce qui y est immergé. La surface jaune et la fumée qui s’échappe proviennent du soufre, contre lequel on doit se protéger avec un masque respiratoire, mais qui est également le gagne-pain de nombreuses personnes dans la région. À près de 3 000 mètres d’altitude, à proximité immédiate du lac, se trouve une mine de soufre dans laquelle les ouvriers récoltent chaque jour ce minerai tant convoité, dans des conditions très difficiles. Au cours de la longue randonnée, on croise encore et encore les mineurs qui traînent leur lourd fardeau. Ijen est particulièrement célèbre pour son feu bleu, qui se forme lorsque le soufre liquéfié à l’intérieur de la terre se transforme en gaz et atteint la surface de la terre. La nuit, lorsque le gaz sulfureux s’échappe quelque part du cratère, on peut observer ces irréelles flammes bleues.
Les impressions ainsi recueillies doivent être digérées. Pour ce faire, les deux voyageuses disposent de 45 minutes sur le ferry qui les emmène de Ketapang sur Java à Bali, et de cinq heures en taxi qui les conduit de la gare maritime Gilimanuk au cœur culturel de l’île : Ubud. Ici, les expériences de la semaine précédente sont reléguées au second plan. Le service attentionné, la vue sur les rizières verdoyantes et les cours quotidiens de yoga relaxant au Wapa di Ume Resort & Spa — Fabienne s’enthousiasme pour Ubud. Chaque soir, les deux femmes se plongent dans la vie nocturne animée de la ville. Jusqu’à tard dans la soirée, on peut y faire des achats, dans les petites boutiques chics. Fabienne profite de l’occasion et achète une image avec un message qu’elle associe au décontracté Ubud : « Home is where the afterhour is ».
Après quelques jours de farniente, les amies décident de visiter les rizières de Tegalalang, d’admirer les singes de Monkey Forest et de déguster le café le plus cher du monde à la plantation de café de Kopi Luwak. Mais elles ne peuvent pas vraiment se laisser aller à ne rien faire. Les jours restants en Indonésie, les voyageuses les passent sur la plage de la ville hippie branchée de Seminyak. Une dernière visite figure à leur programme. À Pura Tanah Lot, ce voyage riche en découvertes se termine comme il a commencé : dans un complexe de temples à couper le souffle en Indonésie.
Ce nouvel hôtel Alila Seminyak, situé directement sur la plage populaire de Seminyak à Bali, invite à y séjourner grâce à son magnifique aménagement « life-style » et à sa décoration intérieure raffinée. Pour ceux qui aiment sortir en soirée, ils peuvent le faire au fameux « Potato Head Beach Club » à proximité de l’hôtel. Les sites culturels de Bali, tels que le temple de Pura Tanah Lot, ne sont pas non plus très éloignés. Et pour ceux qui veulent simplement se promener dans les rues animées de Seminyak, elles ne sont qu’à une courte distance de marche de l’hôtel.