Un temps de carte postale, du sable blanc et une eau cristalline ont valu à la République dominicaine le surnom de « Sunshine Republic ». Collaborateur DER Touristik Suisse Neffy nous amène dans sa patrie et nous montre les raisons pour lesquelles, une visite de la péninsule de Samaná est un must incontournable.
Une fois par année, quand je rends visite à ma parenté en République dominicaine, je veux, bien entendu, également profiter pleinement de la beauté de ma patrie. L’endroit parfait pour décompresser et de vivre au jour le jour est la province de Samaná. Ici, l’on trouve de petites baies de rêve, de petits villages colorés de pêcheurs et des cocotiers à l’ombre généreuse. Et mieux encore : la décontraction des habitants est contagieuse.
À l’entrée de la péninsule de Samaná se trouve la pittoresque bourgade de Sánchez. Au XIXe siècle, à la mise en service de la première liaison ferroviaire entre La Vega et San Francisco de Macorís, l’endroit était un important centre de transbordement de marchandises. Tout comme le port de Sánchez. De nos jours encore, l’offre culinaire y est excellente. Les fruits de mer sont fraîchement pêchés et tout simplement délicieux. Goûter au plat national, la « Bandera Dominicana », est un plaisir à ne pas manquer. « Bandera » signifie « drapeau » et fait allusion au plat tricolore qui consiste de riz, de haricots rouges et de viande.
Celui qui choisit l’Est, arrive à la capitale provinciale de Santa Barbara de Samaná après un trajet d’environ 40 minutes. Ici, une balade le long du Malecón, la promenade en front de mer, s’impose. C’est ici que, de janvier à mars, se déroule un des points forts absolus. Lorsque les baleines à bosse arrivent depuis leurs quartiers arctiques pour s’accoupler dans les eaux chaudes tropicales.
Celui qui choisit de visiter le Nord, devrait impérativement prévoir une halte à Las Terranas. Le voyage, à lui seul, vaut déjà le détour ; avec une magnifique vue panoramique sur les paysages montagneux environnants. Las Terranas est un lieu de villégiature très apprécié, connu pour ses longues plages de sable ourlées de palmiers. Les petites huttes restaurants bariolées du village de « Pueblo de los Pescadores » comptent parmi les sujets les plus photographiés de la région.
À la recherche d’un endroit pour une baignade rafraîchissante en pleine nature, rien ne vaut la cascade Salto El Limón. En pleine forêt équatoriale, la rivière El Limón plonge d’une hauteur de 30 mètres et enchante le visiteur par ses couleurs scintillantes, allant du vert émeraude au bleu turquoise. À l’entrée de la forêt, des guides chevronnés attendent les visiteurs pour les accompagner durant une randonnée d’environ une heure jusqu’à la cascade. Soit à pied, soit à dos de cheval.
Personnellement, ma plage préférée est la « Playa Cosón ». Non seulement pour son sable doréet fin, mais également pour son ambiance. Durant la journée, les kite-surfeurs et les véli-planchistes s’en donnent à coeur joie ; tandis qu’en soirée, une ambiance de fête règne dans les petits restaurants bordant la plage. Et rien de tel que de savourer une bière Presidente, bien fraîche, au coucher du soleil.
Visiter la capitale en vaut bien le détour. Le plus vieux site de peuplement européen du Nouveau Monde séduit avec ses nombreux monuments historiques de la période coloniale et est aujourd’hui considérée la capitale gastronomique des Caraïbes. Incontournables : flâner à travers de la zone piétonne, festoyer sur des patios ombragés, admirer les trésors d’argent de caravelles englouties dans un des nombreux musées ou passer la nuit dans une ancienne maison de maître. Le symbole de Saint-Domingue est le Faro a Colón, un gigantesque monument en forme de croix (240 m de long, 34 m de large, 46 m de haut) dans lequel se trouvent, non seulement un musée, mais également, dit-on, les restes de Christophe Colomb. Le monument est particulièrement imposant durant la nuit, lorsque 157 faisceaux de lumière projettent une croix vers le ciel. Et pour les amateurs de culture vivante, ils se réjouiront des rythmes de bachata et de merengue émanant, jusqu’aux petites heures, des clubs et des boîtes. En 2016, l’UNESCO inscrivit le merengue à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.