Qu’est-ce qui t’inspire?
Les paysages intacts et les personnes créatives.
La bande originale de ta vie?
M83 – We own the sky.
Dans quelle mesure es-tu différent lorsque tu voyages?
Quand je voyage, je vis dans l’instant présent. Le reste du temps, je suis plutôt rêveur.
Quels pays veux-tu absolument visiter?
L’Écosse.
Des choses que tu ne fais qu’à l’étranger?
Me lever tôt!
Qu’est-ce qui te manque lorsque tu es loin de chez toi?
L’immensité des paysages, et l’inspiration.
Qu’est-ce qui te manque dans ton pays natal?
La proximité et les commodités.
Écoutes-tu plutôt ta raison ou ton intuition?
Mon intuition.
Quelle personne souhaites-tu absolument rencontrer?
Philip Bloom (réalisateur).
À quoi ne t’attendais-tu pas aux Canaries?
À la nature intacte et aux habitants décontractés de La Palma.
Comment décrirais-tu ton plus beau moment aux Canaries en trois mots?
Le premier coucher de soleil à 2500 m d’altitude, avec l’Atlantique tout autour. Une expérience unique.
En quoi ton regard sur les Canaries a-t-il changé au fil de ton voyage?
Outre les célèbres villes touristiques, on trouve de superbes paysages volcaniques archaïques.
Comment décrirais-tu les Canaries en 140 caractères?
Les îles Canaries donnent un aperçu de l’histoire de la création de notre monde.
Une découverte que tu as faite aux Canaries...
Même si l’archipel appartient à l’Espagne, les îles et leurs habitants m’ont beaucoup rappelé l’Amérique du Sud.
À quoi ressemblait ton petit-déjeuner?
Des Kelloggs avec des bananes de l’île et des mangues.
Que t’es-tu acheté?
Rien d’autre qu’à manger (j’étais bien trop occupé à filmer).
Quelle expression as-tu apprise?
Frío (il faisait très froid la nuit).
Le film se déroule aux îles Canaries. Pourquoi?
Je voulais montrer un endroit pas si éloigné et qui pourtant présente un paysage unique. L’île de La Palma, sur laquelle le film se déroule, combine les différents aspects qui m’attirent en tant que réalisateur travaillant dans la nature: la mer, les côtes, les montagnes, les volcans, les étoiles.
Pourquoi l’île de La Palma est intéressante, d’un point de vue visuel et du contenu, pour y tourner un film?
L’île est surnommée «Starlight Reserve», car c’est l’un des endroits les plus sombres au monde, et ainsi l’un des plus indiqués pour observer la voie lactée. Entre les paysages volcaniques, une montagne de 2500 m de haut et les côtes déchiquetées de l’Atlantique, le décor est parfait pour des prises de vues de paysages.
Que souhaites-tu exprimer à travers ton film?
Il n’y a aucune présence humaine dans le film. Sur fond musical, j’ai voulu présenter à l’écran la beauté saisissante et intacte de la Terre.
Dans quel pays veux-tu tourner ton prochain film?
L’Islande.
Ce projet est soutenu par Canon.