Qu'est-ce qui t'inspire?
Je trouve l’inspiration dans tout ce qui est différent, dans ce que je n’ai jamais vu et dans ce qui me surprend ou me challenge mentalement. Pour ce qui est des réalisateurs, je suis inspiré par Casey Neistat et Vincent Urban.
La bande originale de ta vie?
Tick of the Clock par The Chromatics
Dans quelle mesure es-tu différent lorsque tu voyages?
Je suis plus courageux, plus ouvert, j’ai le contact plus facile avec les gens et aussi je me casse plus facilement quelque chose.
Dans quel pays veux-tu absolument retourner?
En Nouvelle-Zélande.
Des choses que tu ne fais qu’à l’étranger?
Éteindre mon MacBook.
Qu'est-ce qui te manque lorsque tu es loin de chez toi?
Rien. Quoique, en Thaïlande, le lait suisse m’a manqué. Et le pain. Le pain aux olives.
Qu'est-ce qui te manque dans ton pays natal?
L’éloignement. L’amabilité sincère, la chaleur et la liberté.
Écoutes-tu plutôt ta raison ou ton intuition?
Je ne sais pas si c’est mon intuition que j’écoute, mais ce n’est clairement pas ma raison.
Quelle personne souhaites-tu absolument rencontrer?
J’aimerais aller faire de la voile avec Casey Neistat et Ari Gold.
À quoi ne t’attendais-tu pas à la Nouvelle-Zélande?
Que sur certains points, elle ressemble énormément à la Suisse malgré l’éloignement considérable entre les deux pays.
Comment décrirais-tu ton plus beau moment à la Nouvelle-Zélande en trois mots?
Nöel. Motocross. Plage.
En quoi ton regard sur la Nouvelle-Zélande a-t-il changé au fil de ton voyage?
La Nouvelle-Zélande s’est taillée dans mon cœur la place du pays de l’amabilité inconditionnelle et authentique. Les gens ne sont pas simplement polis, ils sont vraiment aimables.
Comment décrirais-tu la Nouvelle-Zélande en 140 caractères?
La Nouvelle-Zélande est une destination très lointaine, et cela se ressent de manière positive.
Une découverte que tu as faite à la Nouvelle-Zélande...
Il y a en Nouvelle-Zélande une sorte de mafia du lait, une coopérative qui détient le monopole. Elle tire les prix vers le haut et rachète les petites fermes.
À quoi ressemblait ton petit-déjeuner?
Lait dans le porte-gobelet et céréales dans la boîte à gants.
Que t’es-tu acheté?
Du carburant. Des litres et des litres de carburant.
Quelle expression as-tu apprise?
«Sweet as» et «cuzzy bro».
Ton film se déroule au Mexique. Pourquoi?
Chez un de mes amis, la cuisine est tapissée d’une mappemonde. Elle doit bien faire 5 m de long et représente le monde entier. J’ai été fasciné par la distance incroyable qui sépare la Suisse de la Nouvelle-Zélande. Je voulais partir le plus loin possible: donc en Nouvelle-Zélande.
Pourquoi était-ce intéressant de tourner au Mexique, visuellement et d’un point de vue du contenu?
La Nouvelle-Zélande s’étend sur 14 parallèles de latitude, et par son isolement géographique, elle a vu se développer une biodiversité unique en son genre. On y voit des forêts tropicales et des glaciers, des mares de boues chaudes, des volcans actifs dans lesquels bouillonne une eau gris-bleu. Et si on appuie suffisamment sur la pédale, on peut rejoindre la neige fraîche en moins d’une heure et faire du snowboard juste après une séance de bronzage à la plage.
Que souhaites-tu exprimer à travers ton film?
J’aimerais donner aux spectateurs une vision sans artifice de mon voyage personnel. J’aimerais montrer ce que j’ai vécu, les personnes que j’ai rencontrées, les paysages qui m’entouraient. Bref, tout ce qui m’est arrivé. J’aimerais offrir aux gens une possibilité de voyager sans se déplacer.
Dans quel pays veux-tu tourner ton prochain film?
En juillet 2015, je vais déménager à Tokyo. J’ai déjà commandé de nouvelles batteries.
Ce projet est soutenu par Canon.